Découvrez notre communiqué de presse concernant cette levée de fonds.
]]>Les algues bleues sont les premiers « vrais » organismes à se développer sur Terre. En empruntant leurs gènes à différentes bactéries, elles se sont équipées de divers pigments, dont la phycocyanine bleue, capables d'absorber la lumière solaire pour en tirer une énergie biologique.
Les algues bleues sont les premiers « vrais » organismes à se développer sur Terre.
En empruntant leurs gènes à différentes bactéries, elles se sont équipées de divers pigments, dont la phycocyanine bleue, capables d'absorber la lumière solaire pour en tirer une énergie biologique. A partir de l'eau et du gaz carbonique, elles obtiennent des sucres et rejettent de l'oxygène …
Tout est parti de là : une production intense d'oxygène qui façonne un nouvel environnement et un profusion de vie dans des conditions de chaleur et d'oxydation très violentes : seuls survivent les espèces les plus robustes, les mieux équipées.
Dans ce domaine, les algues bleues sont championnes, et elles ont survécu jusqu'à présent dans les pires conditions.
De plus, ces algues, également appelées cyanophycées, sont les seuls organismes à pouvoir transformer l'azote atmosphérique (sous forme gazeuse ou dissoute dans l'eau) pour le transformer en azote organique, la base biologique des protéines.
De nos jours, les algues bleues sont considérées comme des nutriments de première importance, apportant des substances uniques dans le monde végétal :
Une particularité de la Klamath, c'est sa symbiose avec des cellules appelées hétérocystes, qui s'introduisent dans les filaments de l'algue (environ un hétérocyste pour dix cellules végétales), et qui utilisent l'azote dissout dans l'eau pour synthétiser les différentes molécules azotées (protéines de structure, enzymes, ATP).
La klamath naturelle est cultivée dans des lacs d'eau douce, où elle peut être mêlée à d'autres micro-algues plus ou moins toxiques. D'où des restrictions d'emploi et des périodes entières où la récolte est interdite. Son utilisation a longtemps été bridée par ces difficultés de récolte ou par des contraintes sanitaires.
Les chercheurs de Kyanos, une jeune entreprise toulousaine, ont, les premiers (et jusqu'ici les seuls…) réalisé la culture en ateliers, à Toulouse, avec des apports parfaitement contrôlés, et en proposent des extraits purs à 100% sous le label de Pastel d'eau.
Le secret ? Dans les incubateurs de Kyanos, la klamath est mise en culture accompagnée d'autres algues qui, ensemble, s'entraident et échangent des nutriments pour bien se développer. Là encore, un exemple de biodiversité productive.
Aucune toxine n'apparaît (les algues ne produisent des toxines que lors de mauvaises conditions d'environnement) et les klamaths récoltées sont parfaitement saines.
En plus des nutriments essentiels pour nos organismes (protéines, sels minéraux, flavonoïdes, oligo-éléments), la klamath produit une molécule dont on n'a pas fini de parler : la phényléthylamine.
Cet acide aminé est un précurseur de la dopamine, qui joue un rôle essentiel dans nos fonctions vitales d'éveil, de mémorisation, et de prises de décision, en quelque sorte l'hormone de la volonté et de la concentration.
La production de klamath sous forme hydroponique (dans des cuves d'eau filtrée, chauffée, et contrôlée en permanence) permet d'obtenir de fortes teneurs en phényléthylamine.
Les chercheurs de Kyanos ont confié des recherches spécifiques à un laboratoire toulousain issu du CNRS et les premiers résultats sont très encourageants : les neurones en culture infusés d'extraits de klamath présentent un métabolisme nettement amplifié, comme ceux du cerveau sous influence de la dopamine.
Des maladies dégénératives comme Parkinson ou Alzheimer reposent sur un déficit cérébral en dopamine.
Il est logique d'entrevoir des traitements prochains reposant sur cette algue.
En attendant, le laboratoire Kyanos propose pour les « non malades » (étudiants en phase d'examen, professionnels de la route, victimes d'un « coup de mou ») une présentation adaptée au « coup de fouet mental » sous le nom de Kyanos Brain.
Jean-Yves Gauchet
]]>Plus besoin d'aller en Oregon pour se procurer la précieuse algue bleue, AFA Klamath. La start-up toulousaine Kyanos met au point un procédé de production en lagune, à haut rendement.
Profiter du potentiel des microalgues pour produire des protéines, c'est le créneau retenu par la start-up toulousaine Kyanos. Créée en 2016 par Vinh Ly, un ancien ingénieur de l'aéronautique, la société a choisi de s'intéresser plus spécialement à l'AFA, encore appelée Klamath ou Pastel d'eau, une microalgue bleue moins connue que la spiruline, mais tout aussi intéressante pour les ingrédients qu'elle est susceptible de contenir. A commencer par une teneur en protéines supérieure à 60%, ainsi que de nombreux nutriments : antioxydants, immunostimulants, neurotransmetteurs, antidépresseurs. « Cette microalgue bleue est produite naturellement dans le lac Klamath, situé en Oregon aux Etats-Unis et elle est connue pour améliorer les capacités cognitives et renforcer le capital santé » résume Pierre-Alain Hoffmann, Chief Science Officer. Mais ce lac aune capacité de production finie de 1000t/an et le réchauffement climatique menace.
Cet écosystème protégé a déjà vu apparaître des contaminants qui ont eu pour conséquence des ruptures d'approvisionnement au niveau mondial. D'où l'idée de Vinh Ly de se lancer dans la culture de cette microalgue bleue en développant un procédé de production innovant. En matière de production de microalgues, trois options se présentent. On peut faire le choix de miser sur leurs propriétés d'organismes autotrophes. Ceci conduit à de la production en bassins de culture ouverts avec une faible épaisseur d'eau où peut s'exercer la photosynthèse naturelle. L'autre option est de miser sur les propriétés d'hétérotrophie des microalgues. Ceci consiste à les considérer comme des bactéries et à les cultiver dans des réacteurs fermés, nourries au carbone organique. Enfin, la mixotrophie, déjà popularisée par la société Fermentalg, consiste à jouer sur les deux tableaux. Mais alors que Fermentalg pratique la mixotrophie en milieu fermé pour éviter la prolifération de microorganismes secondaires indésirables, Kyanos parie sur le bassin ouvert.
L'Occitanie pourrait bien devenir pionnière dans la production de cette micro algue bleue. Moins connue que la spiruline, elle a de nombreuses vertus. Riche en protéines, avec des pouvoirs antioxydants, elle pourrait pallier un régime vegan, grâce à la vitamine B12 que l'on retrouve dans les viandes. C'est en vendant des jets privés pour Airbus, que Vinh Ly, ingénieur a découvert cette algue aux pouvoirs extraordinaires
L'aventure commence en 2016, Vinh Ly fonde la bio Tech Kyanos . Il développe une technique pour cultiver cette micro algue bleu qui ne mesure qu'un dixième de millimètre mais qui double de volume tous les trois jours . Elle est cultivée dans des cuves sur la pépinière bio Tech de Toulouse Métropole sur le site de l'Oncopole.
L’algue bleue est déjà proposée en complément alimentaire, et en gélules qui vont booster l'activité de vos neurones, très efficace en cas de coup de fatigue, ou avant un examen. Mais l’ambition est d’en faire un aliment de demain. L’algue bleue qui contient 60% de protéines est produite sans apport de produits azoté. Elle pourra être intégrée dans les substituts de viande ou dans les plats, dans l’alimentation du quotidien.
La bio Tech Kyanos devrait ouvrir dès l'an prochain à Toulouse la première usine d'algue bleu au monde, capable de fabriquer 10 tonnes par an de cette algue miraculeuse déjà baptisée "Pastel d'eau"
]]>Une start-up toulousaine, Kyanos Biotechnologies, travaille depuis plusieurs années sur la possibilité de cultiver l’algue klamath en milieu contrôlé;, autrement dit en dehors de son milieu d’origine, le lac Klamath. J’avais entendu parlé de tentatives de l’introduire dans d’autres lacs mais je n’ai jamais eu d’informations sur la suite donnée à ces tentatives. Ici l’ambition était probablement supérieure : trouver un moyen de cultiver la klamath, cyanobactérie sauvage par excellence. Et bien le défi semble d’ors et déjà relevé puisque non seulement la start-up a réussi à la cultiver mais elle a également réussi à obtenir les homologations nécessaires permettant de prouver leur prouesse !
Depuis les années 1980, de nombreux témoignages mentionnent les bienfaits de l’AFA du lac Klamath dans le traitement des troubles cognitifs tels que le TDAH (Troubles Déficit de l’Attention Hyperactivité).
La phényléthylamine (PEA), acide aminé contenu dans cette microalgue bleu-vert est un précurseur de la dopamine. Elle agit sur l’humeur, la concentration et la préservation des capacités cognitives et en fait un produit de santé naturel très prisé des naturopathes.
Il est donc tentant de vouloir l’utiliser pour des pathologies telles qu’Alzheimer qui affecte la faculté mémorielle et décisionnelle ou encore Parkinson dans laquelle on observe une perte de la régulation des mouvements sous l’effet de la destruction des neurones dopaminergiques.
L’aphanizomenon flos aquae a historiquement été récoltée sur un site unique : le Lac Klamath, en Oregon (États-Unis). Cette microalgue souvent considérée comme l’aliment le plus complet de la planète en raison de sa richesse en nutriments était en effet réputée ne pas pouvoir pousser ailleurs que dans cet environnement naturel aux caractéristiques exceptionnelles.
Or depuis 2016, une jeune société toulousaine, Kyanos Biotechnologies, a relevé le défi de la cultiver en milieu contrôlé. Fasciné par ses propriétés, le fondateur de l’entreprise a, comme la plupart des acteurs de la production d’AFA, été confronté à des difficultés d’approvisionnement récurrentes. Outre les aléas quantitatifs liés à la fluctuation des campagnes de récolte, déjà évoqués dans de précédents billets, la qualité des lots récoltés dans le lac Klamath était de plus en plus souvent affectée par l’apparition de contaminants rendant impossible la commercialisation du produit. Des microcystines, molécules hépatotoxiques à l’origine de cas d’empoisonnements accidentels accompagnent fréquemment les microalgues récoltées en milieu ouvert. Les autorités sanitaires de l’état d’Oregon, suivies par les régulateurs européens, ont donc édicté des seuils de microcystines à ne pas dépasser dans les préparations à base d’AFA pour assurer la sécurité des consommateurs (en France < 1µg/g de matière sèche). Or les bulletins émis par l’Etat d’Oregon relèvent des épisodes de contamination du lac Klamath de plus en plus fréquents découlant de la dégradation progressive des conditions climatiques. La Klamath commercialisée reste un très bon produit mais, mécaniquement, les quantités répondant aux critères de qualité et de sécurité alimentaire disponibles sur le marché diminuent au fil des ans, induisant pénuries et ruptures de stocks.
Précisément, les chercheurs de Kyanos sont parvenus à cultiver leur AFA, le “Pastel d’eau”, en imaginant un procédé innovant, la “cyclotrophie”. Il tire profit de la symbiose entre différents microorganismes complémentaires ce qui permet à la fois de garantir l’absence de contaminants et de conférer au produit récolté des propriétés plus ciblées exploitant les spécificités de l’écosystème mis en oeuvre. Qui plus est, là où la certification “bio” n’était pas applicable à proprement parler pour un produit sauvage, comme nous le signalions il y a quelques jours, ce nouveau produit pourrait vraisemblablement être réellement compatible avec le cahier des charges de l’alimentation biologique, répondant aux attentes de nombreux utilisateurs.
L’entreprise est visiblement encore loin de sa pleine capacité de production, si l’on en croit les dernières interventions de ses dirigeants, mais elle distribue d’ores-et-déjà Kyanos Brain, un extrait liquide de son Pastel d’eau qui présente visiblement des résultats étonnants.
Soucieuse de valider scientifiquement l’efficacité de son produit, l’équipe a en effet soumis cet extrait à un laboratoire indépendant issu du CNRS, dont la spécialité est de tester in vitro les réactions de modèles de neurones humains à des molécules pressenties pour des applications au niveau du cerveau. Cette procédure habituellement réservée aux candidats médicaments développés par l’industrie pharmaceutique a révélé que l’extrait de Pastel d’eau Kyanos provoquait une stimulation de l’activité neuronale de 10%, tout en respectant la neuro-modulation, et sans induire d’hyperactivité.
En outre, les neurones se trouvant sur les voies dopaminergiques ont significativement réagi. C’est extèmement prometteur, car ils sont au coeur des traitements de la maladie de Parkinson causée par un déficit dopaminergique.
Les effets déjà amplement documentés de la phényléthylamine sur la régulation de l’humeur et la performance cognitive, combinés à ces relevés scientifiques qui témoignent d’un impact concret de la formulation de Kyanos sur l’activité neuronale laissent penser que le produit pourrait également présenter un intérêt dans la prise en charge des premiers stades de la maladie d’Alzheimer. Une piste qui mériterait bien-sûr d’être approfondie au travers de nouvelles séries de tests spécifiquement conçus.
]]>La start-up toulousaine Kyanos vient de découvrir une micro-algue qui accroit l'attention et l'activité, le Pastel d’eau et lance par la même occasion, Kyanos Brain, un complément végétal conçu à partir de cette micro-algue qui booste l’énergie physique et psychique. Un produit qui peut s’avérer intéressant pour les quinquas et plus.
Lancée en 2016, Kyanos est une start-up qui développe et commercialise des compléments alimentaires à base de micro-algues.
Conscient de tout le potentiel des solutions naturelles, Vinh Ly consacre son temps libre à des recherches sur un végétal aux propriétés multiples, la micro-algue. En 2016, il quitte son emploi d’ingénieur pour créer sa propre société de développement de micro-algues, Kyanos, et s'entoure d'une équipe, notamment du Dr Pierre-Alain Hoffmann, Directeur Scientifique expert reconnu en micro-algues.
C’est à ce moment-là qu’il découvre l'Aphanizomenon flos-aquae, une espèce rare et prometteuse, qui n'est aujourd'hui récoltée que dans un site unique aux Etats-Unis, le lac Klamath dans l’Oregon. Il relève le défi de la produire en Occitanie, pour la toute première fois en conditions contrôlées et la baptise Pastel d'Eau.
Parmi les produits développés par ce jeune labo, Kyanos Brain, un extrait liquide de Pastel d’eau - Aphanizomenon flos-aquae. Il voit le jour après plusieurs années de recherches, par le biais d’un procédé breveté de cyclotrophie, utilisant la symbiose des micro-organismes et capable d’optimiser les effets cognitifs sur l’humeur et la concentration.
Étudié par un laboratoire indépendant issu du CNRS, Synaxys, Kyanos Brain stimule l’activité neuronale de 10% sur des modèles de neurones humains, tout en respectant la neuro-modulation, et sans causer d’hyperactivité. Sans compter qu’il contribue également à une meilleure récupération et endurance physique.
Déjà deux produits sont en vente sur leur site internet : Kyanos Blue, un extrait de spiruline, complément aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires et Kyanos Brain, issu du Pastel d’Eau.
]]>La jeune entreprise toulousaine Kyanos, spécialisée dans la production de micro-algues, développe une algue aux vertus rares pour l’alimentaire. Mais elle oeuvre aussi pour l’environnement avec la création de son arbre à algues.
Spécialisée dans la production de micro-algues, la start-up toulousaine Kyanos a été retenue par Toulouse Métropole pour implanter un arbre à algues, afin de lutter contre la pollution, dans une commune de l’agglomération. Créée en 2016 et incubée au sein de la pépinière Biotech Toulouse Métropole, Kyanos promeut les bienfaits des micro-algues, tant pour l’environnement que la santé puisqu’elle s’est d’abord fait connaître grâce à une algue spéciale, baptisée le Pastel d’Eau.
« J’étais ingénieur aéronautique et travaillait au marketing chez Airbus quand je me suis intéressé aux micro-algues en travaillant sur les bio-carburants », raconte Vinh Ly, le président de Kyanos qui compte trois salariés. « Une micro-algue spécifique, l’Aphanizomenon flos-aquae (Afa), produite dans l’Oregon, a retenu mon attention pour ses capacités à booster les performances physiques et mentales. J’ai crée Kyanos pour produire en laboratoire cette algue et la commercialiser en compléments alimentaires ».
Avec son directeur scientifique Pierre-Alain Hoffmann, la jeune pousse réussit à cultiver la fameuse algue de couleur bleu, en milieu contrôlé. Une fois extrait, le Pastel d’Eau est capable d’optimiser les effets cognitifs sur l’humeur et la concentration. Cette micro-algue contient un neurotransmetteur qui crée de l’euphorie. Le complément alimentaire, commercialisé sous le nom de Kyanos Brain, a été breveté par l’entreprise toulousaine.
Mais Vinh Ly croit aussi aux vertus des algues pour la défense de l’environnement. « Près de 50 % de l’air que nous respirons aujourd’hui provient des mers et des micr« o-algues, donc nous sommes convaincus qu’elles peuvent aider à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air », assure-t-il. « Les algues sont plus efficaces car elles absorbent beaucoup plus de CO2 qu’un arbre. »
C’est donc pour lutter contre la pollution que Kyanos a imaginé un arbre à algues, qui sera installé en décembre dans l’agglomération et expérimenté pendant un an. Composé d’une grande cuve d’eau cylindrique, au sein de laquelle poussent des micro-algues, ce drôle d’arbre sera équipé d’un système de pompage pour aspirer le CO2 de la ville au cours de la photosynthèse. Il permettra aussi de réutiliser les planctons, peut-être comme engrais. « Une fois qu’ils auront grandi, les planctons peuvent être réutilisés, nous travaillons encore avec les associations d’agriculture urbaine pour choisir comment », précise Vinh Ly.
En juin 2018, Kyanos avait réalisé une levée de fonds de 200.000 euros auprès de business angels toulousains.
]]>Après les canopées urbaines fin août, Toulouse Métropole a sélectionné une start-up pour expérimenter un arbre à algues afin de lutter contre la pollution de l’air.
Alors que le groupe Suez vient de publier des résultats encourageants sur ses quatre puits à carbone installés en Ile-de-France - des colonnes Morris remplies d'algues pour capter les polluants de l'air -, Toulouse (Haute-Garonne) se lance, elle aussi, dans des expérimentations pour lutter contre la pollution. En décembre, un arbre à algues, imaginé par la start-up toulousaine Kyanos, va être implanté dans une commune de l'agglomération pour capter le CO2.
« Les microalgues seront dans une grande cuve d'eau cylindrique, équipée d'un système de pompage pour capter lors de la photosynthèse le CO2 émis en ville », explique Vinh Ly, le président de la société Kyanos, qui travaillait auparavant chez Airbus.
« Les algues vont s'en nourrir pour grossir et, quand elles auront assez poussé, nous pourrons les réutiliser en biomasse. Près de 50 % de l'air que nous respirons aujourd'hui provient des mers et des microalgues, elles peuvent donc aider à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l'air. »
L'arbre à algues sera testé durant un an, dans le cadre de la Smart-City, un programme de Toulouse Métropole pour concevoir la ville intelligente de demain avec les citoyens. Fin août, c'est une canopée urbaine, une armature capable d'accueillir des plantes pour créer de la fraîcheur, qui a été implantée dans le quartier Saint-Cyprien à Toulouse pour proposer une solution contre les îlots de chaleur.
]]>Le Pastel d'Eau, c'est le nom d'une algue microscopique qu'une entreprise toulousaine a créé pour renforcer la récupération des sportifs, des étudiants mais aussi des jeunes mamans. Issue naturellement d'un lac de l'Oregon (USA), cette algue bleue est maintenant produite en laboratoire à Toulouse.
Par Nathalie Fournis
Publié le 10/09/2019 à 18:58 Mis à jour le 10/09/2019 à 19:10
le Pastel d'Eau / © Kyanos
Parmi les milliards de micro-organismes présents sur terre, un seul a particulièrement retenu l'attention de Vinh Ly, créateur de l'entreprise Kyanos : l'Aphanizomenon flos-aquae ou AFA.
Sa couleur naturellement bleue comme le pastel de cocagne a inspiré son nom de baptême, le Pastel d'Eau.
Aujourd'hui la jeune start-up toulousaine Kyanos est la seule dans le monde à cultiver cette algue en milieu contrôlé.
Cette algue exceptionnelle est récoltée depuis les années 80 en un seul endroit dans le monde : le lac américain Klamath, en Oregon.
Le réchauffement climatique menace l'environnement de ce micro-organisme et accélère la prolifération d'autres organismes comme des toxines.
La difficulté aujourd'hui est donc de trouver des algues bleues en quantité et de qualité constante.
Le défi des chercheurs toulousains : réussir à la reproduire en laboratoire et en conditions contrôlées pour assurer la pureté du pastel d'Eau.
Produire cette algue à Toulouse, c'est le projet un peu fou d'un ex-ingénieur en aéronautique.
Vinh Ly est Clermontois d'origine, en 2005 il termine ses études à Sup-Aéro Toulouse avant d'intégrer Airbus, où il est en charge du marketing de l'A350.
Il découvre les micro-algues en travaillant sur les bio-carburants de l'avionneur.
Une année sabbatique plus tard le voilà en 2016 à la tête de Kyanos, une société qui développe et commercialise des compléments alimentaires à base de micro-algues.
Ensemble ils mettent au point un mode de production à partir de cellules souches de l'Aphanizomenon flos-aquae.
La mise en culture est rapide et permet de récolter l'extrait de Pastel d'Eau dans des quantités encore artisanales.
Environ 10m3 de micro-algues sous forme liquide sont produits chaque année depuis 2016, mais Vinh Ly ambitionne de passer à une production industrielle.
Selon Vinh Ly, cette micro-algue contient un neurotransmetteur qui crée de l’euphorie, la phényléthylamine (PEA), sécrétée lorsqu’on tombe amoureux ou lorsqu’on atteint son second souffle au cours d’une activité d’endurance.
Le Pastel d'Eau possède des propriétés qui influent sur l'humeur et la concentration.
Des super protéines végétales qui stimuleraient l'activité cérébrale et augmenteraient l'attention. "Mieux que le café sans la nervosité".
Elle posséderait toutes les qualités d'un super aliment chargé en protéines et en oméga 3.
Un aliment du futur que la jeune entreprise aimerait aussi pouvoir développer dans l'agro-alimentaire comme cette autre algue déjà bien connue du grand public, la spiruline.
Nutrition. Après une levée de fonds de 200 K€ Kyanos Biotechnologies s'apprête à commercialiser son produit Kyanos Brain, issu de la micro-algue AFA.
Rarissime : la microalgue bleue AFA (Aphanizomenon flos aquae) ne pousse aujourd'hui que dans deux endroits dans le monde : dans le lac Klamath dans l'Oregon (États-Unis) - enclin à la pollution, mais où la récolte suit des codes traditionnels - et à Toulouse, où la start-up Kyanos Biotechnologies, incubée au Centre Pierre Potier, cultive l’algue de façon contrôlée.
Si Vinh Ly s'est lancé sur ce marché porteur en 2016, avec deux associés, Pierre Alain Hoffmann et Fabrice Gascons-Viladomat, c'est que cette cyanobactérie riche en protéines, qui existe depuis 2,5 milliards d’années, peut répondre aux besoins des sportifs mais aussi au défi alimentaire de demain. « Je travaillais chez Airbus, au département marketing des avions d'affaires. La microalgue est utilisée pour le biocarburant. J'ai découvert ce monde qui présentait beaucoup de propriétés, avec des effets très bénéfiques pour la santé», explique le co-dirigeant qui n'en est pas à son premier coup d'essai.
Avec quelques dizaines de milliers d'euros d’investissement personnels, puis une levée de fonds de 200 K€ en mai 2018, la pépite a donc misé sur une R&D importante pour produire et industrialiser l’AFA, en utilisant le procédé breveté de « cyclotrophie », qui augmente la productivité par 20. « L'algue peut assimiler l'azote de l'air sans engrais ni terre arable. Actuellement, les apports azotés nécessaires à l'obtention de protéines traditionnelles comme celles issues de l’agriculture ou de la spiruline, sont responsables de 75 % des émissions de N20, un gaz dont l'effet de serre est 300 fois supérieur à celui du C02 », rappelle l’entrepreneur.
La start-up, qui bénéficie actuellement d'un bassin de 4000 litres de milieu de culture, vise les 5000 m3 pour accélérer la cadence. Elle met sur pied son unité de production en étroite collaboration avec le groupe Altran, leader mondial des services d’ingénierie et de R&D et compte sur la quatrième édition du Sportup Summit en octobre prochain pour établir des partenariats et lancer une phase de commercialisation à l'international. « Le produit consistera en un shot à prendre le matin pour donner un coup de boost mental. » La start-up a d'ailleurs mené une étude avec le laboratoire Synaxys sur des modèles de neurones humains démontrant « une amélioration de 10 % de l'activité neuronale. À l'intérieur de la micro-algue, il y a une molécule, la phényléthylamine (PEA), qui a des effets sur l’humeur et la concentration », avance le directeur, qui avoue avoir trouvé quelques souches d'AFA en France, sans s’épancher. D'ici cinq ans, Kyanos Biotechnologies projette de produire l'équivalent de lOO tonnes de matière sèche par an et d'atteindre un CA de plusieurs dizaines de millions d'euros, avec une vingtaine d'emplois créés. En parallèle, l'entreprise a développé et commercialisé sur son site internet, depuis juin dernier, Kyanos Blue, un concentré de phycocanine, appelé « or bleu » issu de la spiruline qui décuple la récupération après un effort physique. « En plus des sportifs qui pratiquent l'endurance, 37 % des Instagrammers "foodies" en sont fous», conclut le directeur.
]]>La version miniature du futur arbre à planctons toulousain. — Kyanos
L’arbre à algues sera implanté en décembre dans la métropole.
L’expérimentation de ce drôle d’arbre va durer un an.
L’idée est d’absorber le CO2 grâce à la photosynthèse des algues qui seront ensuite réutilisées une fois qu’elles auront grandi.
Un drôle d’arbre va être implanté en décembre dans la métropole toulousaine. Dans une grande cuve d’eau cylindrique, des micro-algues
vont pousser. L’idée est de l’équiper d’un système de pompage pour capter, au cours de la photosynthèse, le CO2 émis en ville lors de la
photosynthèse et donc de purifier l’air.
C’est la start-up Kyanos, spécialisée depuis 2016 dans la production de micro-algues, qui travaille sur ce projet dans le cadre de la Smart City.
« Près de 50 % de l’air que nous respirons aujourd’hui provient des mers et des micro-algues donc nous sommes convaincus qu’elles peuvent aider à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air, souligne Vinh Ly, le président de Kyanos, qui travaillait auparavant chez l’avionneur Airbus. Les algues sont plus efficaces car elles absorbent beaucoup plus de CO2 qu’un
arbre ».
Une fois cette colonne remplie d’algues installée en milieu urbain, les planctons vont se nourrir du CO2 pour grossir. Quand ils auront assez grandi, ils seront remplacés et récupérés pour être valorisés, par exemple en engrais pour les sols. « Nous travaillons encore avec les associations d’agriculture urbaine pour choisir comment elles seront réutilisées », précise Vinh Ly.
Après les canopées urbaines, Toulouse Métropole poursuit donc des expérimentations pour rendre la ville plus verte et coller aux enjeux environnementaux actuels qui ne manqueront pas d’animer les Municipales. On ignore pour l’instant dans quelle ville de la métropole ou dans quel quartier de Toulouse sera implanté cet arbre à algues.
« Cela peut être à n’importe quel endroit où il y a un problème de pollution, indique Bertrand Serp, vice-président Toulouse Métropole en charge du numérique et de l’innovation. Le concept sera expérimenté un an puis dupliqué dans d’autres quartiers si le bilan est positif. »
L’arbre à algues a été développé par Kyanos en lien avec les habitants, lors d’une concertation citoyenne menée fin août.
Par Florine Galéron | 05/09/2019, 11:24
La biotech toulousaine Kyanos s'intéresse aux microalgues qui peuvent être utilisées pour des compléments alimentaires mais aussi pour capturer le CO2. (Crédits : Kyanos)
La startup toulousaine Kyanos annonce à La Tribune qu'elle va expérimenter dans la Ville rose à compter du mois de décembre un arbre à algues. Les microalgues sont des puits de carbone qui aspirent le CO2 de l'air ambiant. Plusieurs sociétés dans le monde se positionnent sur cette technologie.
Après les canopées urbaines pour lutter contre les îlots de chaleur, la Ville rose va expérimenter à compter du mois de décembre un arbre à algues. C'est la biotech toulousaine Kyanos qui planche sur le sujet depuis près de deux ans. Le principe est de disposer des microalgues dans une cuve d'eau cylindrique de plusieurs mètres de hauteur. Grâce à un système de pompage, l'air ambiant est aspiré vers la cuve où les algues absorbent le CO2 lors de la photosynthèse.
L'autre particularité des algues est qu'elles se reproduisent à grande vitesse. Elles peuvent tripler de taille en une journée alors que le même processus mettra plusieurs dizaines d'années pour un arbre. Ce qui permet aux algues d'absorber davantage de CO2. Une expérimentation d'une cuve d'algues de deux mètres de hauteur dans la région parisienne par Suez a ainsi montré que le dispositif permettait une absorption de CO2 équivalente à celle de 50 arbres.
Une fois que la cuve est pleine d'algues, il faut la vider mais les organismes trouveront une deuxième vie. "Les algues pourront être réutilisées comme de l'engrais agricole (biochar) pour augmenter la productivité des sols", explique Vinh Ly, le fondateur de Kyanos.
Avant d'ajouter :
"Les algues sont des puits de carbone, comme les arbres, même si notre système n'a pas vocation du tout à remplacer les arbres. Il s'agit de trouver un mobilier urbain qui s'inscrit dans une ville plus durable"
Le 28 août dernier, la startup a présenté son innovation lors d'une concertation citoyenne organisée par Toulouse Métropole auprès d'une centaine de citoyens."Les retours ont été très positifs" assure Vinh Ly. "L'idée était de sonder les habitants sur les autres services que pourrait offrir cet arbre à algues : brumisateur, borne wifi ou de recharge téléphonique..."
L'expérimentation doit durer un an et s'inscrit dans le programme Smart City de la Métropole.
[...]
Au-delà de ce projet d'arbre à algues, la startup Kyanos hébergée à la pépinière biotech de Toulouse Métropole, vient de lancer la commercialisation de compléments alimentaires à base d'une microalgue bleue. Moins connue que la spiruline, l'AFA est dotée de nombreuses vertus nutritionnelles qui peuvent pallier un régime végétarien ou vegan : "Elle contient de la vitamine B12 (que l'on retrouve principalement dans les viandes), des protéines mais aussi de la phycocyanine, au pouvoir antioxydant qui est un colorant bleu naturel", détaillait précédemment Vinh Ly. Elle est pour l'instant vendue en direct aux particuliers depuis le site de Kyanos.
Par ailleurs, la startup de trois salariés planche sur une levée de fonds de plus de trois millions d'euros pour financer le lancement d'une unité de production d'un hectare capable de fabriquer jusqu'à 100 tonnes par an d'algues bleues.
Kyanos est une start-up spécialisée dans la production de microalgues. Créatrice de technologies novatrices elle produit également du Pastel d'eau en culture maîtrisée, une « algue bleue » particulièrement riche en protéines.
Créée en janvier 2016 par Vinh Ly, ingénieur SupAéro et serial entrepreneur, Kyanos Biotechnologies a intégré le Centre Pierre Potier, pépinière d'entreprise BioTech de Toulouse métropole en 2017.
Elle a lancé ses premières productions de compléments alimentaires basés sur des microalgues telles que la Spiruline ou la Chlorelle avant de développer la culture de son produit phare le Pastel d'eau (algue bleue).
Après des études à Isae-Supareo, j'ai intégré le service marketing d'Airbus. En m'intéressant au biofuel, j'ai découvert les propriétés exceptionnelle d'une microalgue bleue produite exclusivement et naturellement dans un lac aux Etat-Unis. En 2016, j'ai fondé Kyanos pour cultiver cette cyanobactérie AFA (aphanizomenon flos-aquae) en intérieur.
Je l'appelle le « pastel d'eau » ; sa grande richesse en protéine (60%), en pigments (antioxydants naturel) et en phényléthylamine (effets psychoactifs) en font un antidépresseur naturel et un aliment de choix. Avec un aminogramme complet, il contient tous les acides aminés nécessaires : ce produit pourrait servir à une alimentation exclusive.
Ensuite, l'AFA extrait l'azote nécessaire à son développement directement dans l'air ambiant, ce qui permet à la fois d'éviter les engrais et une production sans terre arable.
Enfin, sa consommation produit des effets positifs sur l'humeur. Prisée par les experts du complément alimentaire elle représente un grand espoir face aux enjeux alimentaires et environnementaux du futur.
Après avoir étudié les conditions de sa formation, nous avons mis au point un système de permaculture, en bassin avec d'autres organismes, permettant de garantir la production d'un produit de qualité constante, exempt de toute toxine. Le prototype a été développé au sein de Pierre Potier, la pépinière biotech de Toulouse Métropole, et il attire l'intérêt d'industriel et de laboratoires.
Nous avons obtenu la reconnaissance de l'Europe, en avril 2019, avec l'instrument PME phase I du programme Horizon 2020, puis la sélection en phase II de l'accélérateur Cleantech européen Climate KIC, en mai 2019. Kyanos a aussi obtenu le prix Innovation du festival Made in 31, décerné en juin 2019 par la jeune Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse.
Nous allons bientôt passer à la phase d'industrialisation, avec un site en région Occitanie.
Découvrez la start-up Kyanos Biotechnologies en vidéo :
Après une première levée de fonds de 200.000 € en 2018 Kyanos a pu développer son laboratoire et ses technologies de production. Prix de la meilleure innovation basée sur les végétaux dans la catégorie start-up au 11ème Protein Summit (octobre 2018 - Lille) , Kyanos a également intégré l'accélérateur européen Clintec, une référence dans le domaine.
A la suite du développement de sa production d'AFA, elle finalise en 2019 une nouvelle levée de fonds de plusieurs millions d'euros pour industrialiser son procédé et lancer la commercialisation de ce nouveau produit.
Crédit photographique : @Crédit agricole mutuel Nord de France
The first edition of the “Plantbased Protein Innovation Awards” organized by the Village by CA Nord de France, the Caisse Crédit Agricole Nord de France and Bridge2Food, presented the start-up Kyanos Biotechnologies, based in Toulouse, France, the award for the best plantbased innovation.
The awards were presented at the 2018 Protein Summit, which took place from October 24 to 26 in Lille, France – an international event aimed at accelerating industry responses to new protein issues and solutions.
The awards are dedicated to rewarding the most innovative start-ups in the field of plant proteins for human consumption. 36 candidates from 15 countries applied for the 2018 awards. Coming from France, the Ukraine, the United Kingdom, Switzerland, Germany, the Netherlands, Slovenia and Israel, the 14 finalists proposed solutions, services, products or processes encompassing the entire value chain, from the field to the plate.
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“Our strain, combined with our patented “cyclotrophy” process, is an environmental game changer,” said Pierre-Alain Hoffmann, C.S.O. of Kyanos Biotechnologies. “It does not require arable soil or nitrogen fertilizer. Our cyanobacterium has very distinctive cell morphology, heterocysts. These cells allow the nitrogenase to obtain nitrogen gas during the photosynthetic stage. To make a long story short, Kyanos has found a way to grow proteins and sugars from basic air!”
The young biotech firm patented a unique production process to increase the production yields of its microalgae under industrial conditions and get rid of the environmental contaminants often found in open cultures. For the past three years, the company has been working in its Toulouse Métropole incubator labs, extensively prototyping its production system before targeting large-scale cultivation.
By 2019, Kyanos Biotechnologies will start building its first industrial production unit, partnering with the Altran Group. This world leader in engineering and R&D services will develop the technical components of Kyanos’ innovative smart factory